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Voix et Vues planétaires (2003/2004)
Musique multimédiale
[Musique ethno-électroacoustique diffusée (à partir d'une stéréophonie à 2 canaux) par un système mutliphonique aussi différencié que possible (tant au point de vue purement spacial qu'au point de vue de la variation spectrale, de manière à favoriser l'illusion de sources multiples et mobiles), et contrepointé par la projection synchronisée d'un flux d'images numériques en perpétuelle transformation, véritable musique visuelle (forcément encore élémentaire).]
1. Alaskamazonie 5’55”
2. Gamelang celtibère 20’
3. Canadacathay 7’10”
4. Caraïbes asiatocéaniennes 28’40”
petit changement de titre, dû à l'origine des images
(voir bibliographie: Une Musique multimédiale, 2004)
5. Vietnamibie 8’50”
Cinq des Seize Paysages planétaires (les numéros 14, 4, 15, 8 et 16) en version audiovisuelle, grâce à la production d'images numériques à partir de photos d'origine également « ethnique », le plus souvent soumises à des transformations très poussées, et intégrées, à l'aide du programme « Open Media » mis au point par Enrico Bagnoli, à une séquence de variation permanente affectant non seulement les couleurs et textures, mais aussi les structures d'image (on est donc à mi-chemin entre film et diaporama). Michel Butor a choisi, dans le grand ensemble poétique écrit pour la publication discographique des 16 Paysages, les 5 proses poétiques qui doivent être prononcées, au titre d'introductions, avant chacune des cinq parties du spectacle. Création au Théâtre de la Balsamine, Bruxelles, le 21 novembre 2004, modulation par le compositeur, lecture par Michel Butor, managing technique: Enrico Bagnoli.
Depuis lors, a été exécuté à Lyon, Bordeaux, Marseille, Cologne, Treviso, Moscou, Genève et Londres. Pour Moscou, le compositeur, se basant sur le « Carillon brabançon » qui ouvre la publication discographique des « Paysages planétaires », a fait précéder le premier texte parlé, celui d'Alaskamazonie, d'un « Carillon slavowallon ». La musique étant en effet entièrement déduite d'une chanson nivelloise, les images sont réalisées à partir de bulbes de clochers et autres éléments d'églises russes. Cet épigramme fait désormais partie du programme complet.

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